
Têtes d’affiche
(Headliners)
6 dancers on stage – created in 2015
Bodies colliding without seeing one another. Humans without humanity. Bodies that are alone, neurotic, mechanical in modern day robotics. Denial of the self and inexistence of others. Looking like shadows of perpetual movements, until a route crosses another route, until a body accepts another body. Then we witness the birth of a community, evolving like a Bach fugue: moving bodies are melody lines overlapping.
It is hard to tell what is random and what is prepared in the way beings meet and create a community. But it almost always happens this way: beings collide, meet, get to know one another better, get on better and better, unite and then break apart. They seem to unite only to beak apart even harder. No matter the community, a people, a village, a family, a group or even just a plain old queuing line, there is the human being, looming and at bay. They accept to live with others only if they feel like they fully exist in the group, if they are the first one. To be the first one, always the first one, to be at the front step, at the top of the podium, at the headliner. To like the other, to flatter them, smile at them just to take their place. To live with others is to concede them with a little bit of our self, to take off some to clothe them, to become a little bit more vulnerable.
Whatever the group, there will always be champagnes and tears. It always begins with celebrations and games and always ends up in drama.
Têtes d’Affiche (Headliners), a little opera on the race for desire.
“With this choreography, I’ve ever been closer to what I am, to where I wish to go in my work”. Bouba Landrille Tchouda
Prune Vellot, 29 mars 2013, les affiches de Grenoble et du Dauphiné
“…Porté plus ou moins par les mêmes interrogations que dans ses précédents travaux (notre rapport à l’autre et les motivations profondes qui influent sur l’évolution de celui-ci), Bouba Landrille Tchouda en offre pourtant à travers cette nouvelle pièce une déclinaison inédite, qui passe par un retour à une forme plus épurée, mais également une approche plus émotionnelle et directe. En s’appuyant sur un groupe témoin, une communauté de fait ne reposant sur aucun lien préétabli, il observe, partagé entre empathie et ironie rieuse, la quête d’identité individuelle forcenée et ses différentes manifestations, du besoin inné de séduction à la compétitivité exacerbée, en passant par la nécessaire mise à nu et les risques qu’elle induit.
Résumé ainsi, cela pourrait paraître pesant, mais il n’en est pourtant rien. D’une part, parce que le chorégraphe n’adopte jamais la posture d’un moraliste, et de l’autre parce que la fluidité de la forme et l’humour discret mais omniprésent font passer avec finesse des notions pourtant guère évidentes à représenter. Intense, subtil, intelligent et toujours traversé par une vitalité salvatrice, le langage des corps tel que le pratique Bouba continue de nous séduire…”
Damien Grimbert, 29 mars 2013, le petit Bulletin
Il aime quand le mouvement éclipse le verbe. Quand l’homme se passe de mots pour faire jaillir l’émotion. Sans explication aucune. Juste par l’intensité d’un regard, la force d’une interprétation. « La danse, ça touche en plein coeur », lâche Bouba Landrille Tchouda . Le chorégraphe avoue volontiers s’être fait harponner. Il ne triche pas avec son art sur lequel il s’appuie pour distiller son message. Dans Têtes d’affiche, une création 2012 qui allie danse hiphop et danse contemporaine, le fondateur de la compagnie Malka a réuni six danseurs aux origines métissées et aux influences multiples. « Ce spectacle est celui qui se rapproche le plus de ce que je suis et de là où je voudrais aller en tant que chorégraphe », glisse-t-il. Dans cette pièce qui s’ouvre sur une file d’attente composée de corps solitaires, névrosés, fantomatiques, Bouba Landrille Tchouda propose une réflexion sur la complexité et la difficulté des rapports humains. Ceux qui font qu’en dehors de chez soi, on est « en mode guerre », bouillonnant, sous tension. Qui rappellent que chacun représente « un danger potentiel » pour autrui. « Je crois en la capacité des êtres humains à vivre ensemble malgré les différences, martèle le chorégraphe. On essaye souvent de nous faire croire que c’est difficile, mais il y a 10 000 raisons qui font que j’ai envie de prouver le contraire. » Bouba Landrille Tchouda se défend de livrer la solution. Avoue qu’il ne l’a pas de toute façon. Mais se plaît à afficher sur scène ces différences, à « chercher des points d’accroche, des petites choses qui nous rassemblent » et qui à ses yeux ne sont que richesses. (…)
Joan Moïse, vendredi 18 janvier, le Républicain Lorraine
crédits : Bernard Clouet
têtes d’affiche – teaser from ciemalka on Vimeo.
Cast
choreographer bouba landrille tchouda / with sophie carlin / tom guichard / nicolas majou / mélisa noël / jean-yves ranaivoson / bouba landrille tchouda / playwright guy boley / light manager fabrice crouzet / costumes claude murgia / music gilles sornette / the kronos quartet laurent perrier / murcof / aleph-1 / alexander malter / musical mashup bouba landrille tchouda / press olivier saksik / diffusion mitiki – bertrand guerry
producer Compagnie Malka
coproducers Château Rouge, Annemasse / CCN, Créteil Val-de-Mane / Compagnie Käfig / CCN, Ballet de Lorraine
2017- 2018 tour dates
July 7th to 30th
Chapelle du Verbe Incarné, Avignon (84), as part of Festival Off
February 6th
L’Ilyade – Seyssinet Pariset (38)