bouba landrille tchouda

Bouba Landrille Tchouda est un danseur intense et un chorégraphe réfléchi. Il aborde la danse sous une multitude de facette et mène un travail puissant qui mêle le hip-hop, la capoeira et la danse contemporaine. Son parcours métissé, fait de rencontres originales, alimente son exploration des infinies possibilités du langage de la danse, cherchant à en repousser ses limites, à dépasser les barrières de genres. Il collabore avec des artistes aux esthétiques diverses dont la compagnie Accrorap en tant que danseur-chorégraphe ou le chorégraphe Jean-Claude Gallotta avec lequel il crée le duo SMH, et plus récemment avec le Cirque Plume et les Grandes Personnes. Il fait partie de ces danseurs-chorégraphes issus de la mouvance hip hop qui a su développer une écriture chorégraphique contemporaine singulière.

Le chorégraphe est nommé Chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres en 2015. Il créé Boomerang à la Maison de la danse à Lyon en 2016, où il est artiste associé (saison 2016/2017).

En 2019, Bouba crée un portrait chorégraphique, J’ai pas toujours dansé comme ça. Avec la complicité artistique du metteur en scène Nasser Djemaï.

Avec Miracles, créé  en 2020 dans un contexte de crise sanitaire, le chorégraphe défend l’idée d’une danse sous influence, en réaction à d’autres éléments, à l’autre… un spectacle sensible et humaniste.

Son dernier spectacle, Barulhos, créé en novembre 2022 à la MC2 de Grenoble, cherche à explorer les craquements et les bruits du monde pour dire comment se rejoindre au milieu du chaos des bruits.

Les tournées nationales et internationales qu’il effectue lui permettent aujourd’hui de se positionner en tant que chorégraphe au-delà de nos frontières.

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‘’ J’ai besoin de croiser des gens différents au quotidien. Ma danse est inspirée du melting-pot de la société que j’aime observer. ‘’

Comme pour beaucoup de danseurs hip-hop, son apprentissage démarre de manière autodidacte au milieu des années 80. Curieux, il part étudier la capoeira à Salvador de Bahia et à Fortaleza dans le Nordeste du Brésil.

En 1995, il fonde sa première compagnie ACA à St Martin d’Hères avec Habib Adel, un danseur de la même génération. Leur première création, Old Up, présentée en 1996 à Paris aux rencontres Danse Ville Danse, leur ouvre les portes du secteur professionnel français.

Bouba Landrille Tchouda est un danseur intense et un chorégraphe réfléchi. Il aborde la danse sous une multitude de facette et mène un travail puissant qui mêle le hip-hop, la capoeira et la danse contemporaine. Son parcours métissé, fait de rencontres originales, alimente son exploration des infinies possibilités du langage de la danse, cherchant à en repousser ses limites, à dépasser les barrières de genres.

Il collabore avec des artistes aux esthétiques diverses dont la compagnie Accrorap, aujourd’hui à la direction du Centre Chorégraphique National de la Rochelle, en tant que danseur-chorégraphe dans les pièces Mpanandro et Quilombo ou le chorégraphe Jean-Claude Gallotta avec lequel il crée le duo SMH en 1997. Il fait partie de ces danseurs-chorégraphes issus de la mouvance hip hop qui a su développer une écriture chorégraphique contemporaine singulière.

En 2001, il fonde la compagnie Malka et est aussitôt accueilli en résidence à la Rampe, scène régionale conventionnée pour la danse et la musique, à Echirolles. Au cours de ces années, il s’entoure du dramaturge et écrivain Guy Boley, aguerri dans le domaine du cirque et des arts de la rue. Avec son concours, les trames de ses spectacles dessinent au fur et à mesure des récits poétiques et engagés, produisant un nouveau style de hip hop conté qui vaudront à la compagnie une reconnaissance nationale et au-delà de nos frontières.

Ce compagnonnage de neuf années avec la Rampe lui permet de créer ses pièces les plus emblématiques : Malandragem (Année du Brésil en France), Des Mots, Regarde-Moi, Meia Lua (Année de la France au Brésil) puis Murmures avec le concours du Théâtre National de Chaillot et présenté notamment à l’occasion de la Biennale de la Danse de Lyon en 2012.

Dans cette continuité, de 2011 à 2016, dans le cadre de sa nouvelle résidence à Château Rouge–Annemasse – scène régionale labellisée pour les Nouvelles écritures du corps et de la parole – il invente une pièce élégante sur les rapports humains intitulée Têtes d’Affiche puis un Casse-Noisette décalé sur la musique de Tchaïkovski. En 2014, il assure la direction artistique du tryptique La preuve par l’autre avec Anne Nguyen et Farid Berki, deux figures majeures de l’écriture hip-hop française. Il s’associe au compositeur anversois Guy Van Nueten en 2015 pour créer Skin- Sous la peau, dans la chair– un duo aux intonations plurielles, musicales, générationnelles, culturelles.

Artiste associé à la MC2 à Grenoble de 2015 à 2017 et à la Maison de la danse de Lyon en 2016/2017, il produit alors Boomerang, une peinture explosive des comportements contrastés de la société.

En 2015, le chorégraphe est nommé Chevallier dans l’Ordre des Arts et des Lettres.

Tout récemment, Bouba a chorégraphié La dernière saison, spectacle du Cirque Plume, notamment présentée à la Villette à Paris à l’automne 2018. Actuellement, il est en résidence d’Education Artistique en milieu rural, dans le département de l’Isère. Dès septembre 2019, il sera associé pour deux ans au Rive Gauche, scène conventionnée pour la danse à St Etienne-du-Rouvray (Normandie).

Parallèlement aux créations en salle, l’artiste participe à l’aventure de la plus grande parade d’Europe, le défilé de la Biennale de la danse de Lyon pour lequel il invente depuis 1998 des chorégraphies de rue participatives avec des MJC (Maisons des Jeunes et de la Culture) et des Centres socio-culturels en Rhône-Alpes et en Suisse. Le partage avec les habitants et la transmission aux amateurs est au cœur de l’engagement dans la cité de Bouba : ateliers, masterclass, stages… Dernièrement, il a conçu une pièce tout spécialement adressée à des adolescents de la métropole grenobloise, Les gens d’à côté, un objet raffiné au plus près des corps fragiles, magnifiés par le vidéaste Mohamed Athamna.

La danse de Bouba invente un hip-hop toujours en harmonie avec une partition exigeante tout en poursuivant son exploration d’autres disciplines comme les arts de la piste. Dans son dernier spectacle, Des air(e)s d’anges, créé en octobre 2018 à la Maison des Arts de Thonon, les interprètes d’horizons différents ne ménagent pas leurs effets (acrobaties, performances, sauts) pour établir une juste connivence avec l’auditoire. L’écriture chorégraphique est à la fois technique et généreuse, physique et subtile. Toujours poétique.

En 2019, Bouba crée un portrait chorégraphique, J’ai pas toujours dansé comme ça. Avec la complicité artistique du metteur en scène Nasser Djemaï, Bouba nous livre une partie de son histoire, un moment intime avec l’artiste, une démarche artistique touchante, réellement sincère.

Dans son dernier spectacle intitulé Miracles, créer le 15 octobre 2020 au Rive Gauche, dans un contexte de crise sanitaire, le chorégraphe défend l’idée d’une danse sous influence, en réaction à d’autres éléments, à l’autre… un spectacle sensible et humaniste.