» Regarde – moi est une pièce dans laquelle j’ai envie de questionner l’avenir, questionner des êtres humains dans leurs rapports à la différence, à l’indifférence. «  Bouba Landrille Tchouda

Imaginons un huis clos dansé. Des gens vivent-là, dans un endroit qui pourrait être une maison, un immeuble ou encore un quartier. Ses occupants se croisent souvent mais ne se connaissent pas, ne se parlent pas, ne se regardent pas. Ils vivent leurs vies de manière quasiment secrète…

Quelque chose de banal va pourtant les amener à entrer en contact. Ils vont pouvoir se voir, se parler, se découvrir, se heurter, se comprendre, s’entraider, danser, danser l’un pour l’autre, danser l’un avec l’autre, danser ensemble. Avec un regard naïf et neuf les uns sur les autres. regarde – moi

Est-ce que seul j’existe ? Pouvons-nous exister sans le regard de l’autre ? Comment être, vivre et faire ensemble en conjuguant nos singularités ? regarde – moi ne se réduit pourtant pas à un simple propos égocentrique. Il contient des sens divers. Il est l’expression d’une demande, d’un désir, d’une nécessité. regarde – moi appelle un rapprochement, signifie le besoin de la création d’un lien ou son rétablissement lorsqu’il s’est détendu, défait… tout comme il peut aussi dire la qualité de l’état d’une relation.